Bonsoir,
Le 31 Mai 2009, nous avons essuyé une tempête formidable au Cap Nord. Une amie norvégienne et météorologue sur l'aéroport de Tromso m'a plus tard dit que cette tempête à cette période de l'année était quasiment historique. J'avais adossé "Le Campeur" à un bâtiment situé en bordure du parking, face au vent dominant.
Nous avons passé une nuit d'enfer ne pouvant absolument pas dormir tant nous étions secoués malgré les 5T de notre LVX9. L'air rentrait de partout et nous avons consommé 3/4 de bouteille de GPL pendant 18 heures. Le soir, nous avions tenté d'aller dans le bunker qui sert de havre pour les touristes en mal de souvenirs. En en sortant, Martine qui pourtant se méfiait a failli être entraînée par le vent et n'a du son salut qu'à ma présence. Pliés en deux, moi la poussant, nous avons réussi à rentrer à nouveau dans le bunker où nous avons attendu une bonne heure une légère accalmie du vent. Le lendemain, je suis retourné faire quelques photos depuis le bunker. L'esplanade du globe avait été fermée aux touristes, même les Norvégiens se mettaient à l'abri !
http://www.panoramio.com/photo/24941074
En début d'après-midi, nous avons profité d'une accalmie relative pour prendre la route du retour. Notre "Campeur" était secoué comme un fétu de paille. Nous avons été heureux de retrouver à Honingsvag l'abri de la montagne...
De mémoire de marin de la Méditerranée, je n'avais jamais vu tempête pareille. Nous habitons une maison sur une colline qui domine le col du Perthus et les coups de vent à 120-150 km/h y sont fréquents, mais là ... J'avais un petit anémomètre de poche pour mesurer la vitesse du vent avant de dresser la parabole de la TV, il a littéralement explosé !!!
Depuis, je me méfie un peu du vent en CC. Avec le RMB, nous avons connu quelques rafales un peu fortes à Oléron, en Ecosse et en Norvège en 2012 et près de chez nous à Port La Nouvelle. Il est vrai que les quilles apportent un confort impressionnant et un sentiment de sécurité fort agréable.
La vie est trop importante pour être prise sérieusement. (Oscar Wilde)